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  • Photo du rédacteurFrançoise Mommens

La recette pour innover? Une question d’humains avant tout!


L’innovation est sur toutes les lèvres, pour relancer l’économie, pour ralentir le réchauffement climatique, pour vivre mieux, plus longtemps…

Pourtant, cette innovation n’a rien de nouveau, l’Homme innove depuis toujours, depuis la maîtrise du feu même. Toujours est-il qu’aujourd’hui, c’est devenu une litanie, un mantra, que dis-je, une mode.


Mais c’est quoi la recette ?


Pour innover, la littérature nous dit qu’il faut une bonne idée et un besoin avoué de la part d’une masse critique.

Pour mettre en œuvre cette « bonne idée », l’on me dit à l’oreille qu’il faut, en interne, une culture propice à la démarche. C’est justement les propos que l’on retrouve dans cet article du Harvard Business Review, qui définit 3 étapes autour de la définition claire de valeurs de base pour :

1. asseoir une stratégie réfléchie de bout en bout et orientée 360 ;

2. guider la prise de décisions à chaque étape ;

3. et permettre la croissance de l’entreprise sur le long terme.


Ces valeurs devront se refléter, tant à l’internet qu’à l’externe, dans toutes les relations de l’organisation avec son écosystème, depuis ses employés de premier rang jusqu’au sommet de la pyramide, dans un alignement de planètes parfait.

Dans toute la chaîne de décision, il importe de prendre le pouls régulièrement, de faire intervenir chaque palier, de les écouter, mais aussi de les entendre. Car l’employé de terrain est bien souvent également un client.

La voix du client est donc aussi la voix du salarié, ou inversement, je ne me rappelle plus… 😉


Donner une voie à tout un chacun


Avec l’arrivée des réseaux sociaux, on a réduit la distance entre marchands et clients, entre acheteurs et fournisseurs. Cet écosystème a certes des avantages, mais aussi des inconvénients. S’ils peuvent porter aux nues, une personne ou une entité, ils peuvent aussi les détruire le temps de dire « OUPS ».

Ce contexte a accru la proximité, mais aussi réduit notre patience. Si l’entreprise ne réagit pas immédiatement à une critique, un commentaire négatif, il y a de grandes chances qu’elle ait à en payer le prix rapidement.

Bref, tout ça pour dire que l’écosystème est une petite chose fragile qu’il faut ménager, surtout cette année où les sensibilités sont exacerbées par la situation sanitaire et économique.

Une petite chose fragile composée d’humains, à la croisée de plusieurs chemins : avec ou sans pétrole, avec ou sans viande, en vélo ou en voiture, à la ville ou à la campagne…?


Des compétences reliées à l’humain


Et en parlant d’humain(s), laissez-moi rebondir sur cette étude concernant l’avenir de l’emploi du Forum économique mondial, étude qui affirme que d’ici 2025, la moitié (50%) des travailleurs d’aujourd’hui devront apprendre de nouvelles compétences professionnelles, sans quoi ils risquent de devenir obsolètes au travail.

Et quelles sont-elles, par ordre d’importance:

1. Pensée analytique et créativité

2. Capacité d’apprentissage et pensée stratégique

3. Résolution de problèmes complexes

4. Pensée critique

5. Prise d’initiative et originalité

6. Leadership et influence sociale

7. Maîtrise des outils technologiques

8. Programmation et design technologique

9. Résilience, flexibilité et tolérance au stress

10. Capacité de raisonnement, résolution de problème et idéation


Réalise-t-on que les 6 premières compétences sont reliées directement à cet humain, à sa capacité à réfléchir, analyser, créer, peser le pour ou le contre. Cette capacité d’analyse propre à l’esprit humain, capable de logique bienveillante et de jugement face aux problèmes, celle-ci qui définit le savoir-faire et le savoir-être, disposés à partager ses expériences.

Réalise-t-on que si la technologie et ses outils arrivent en 7e place, ceci démontre que la recette ne fonctionne que si l’ingrédient humain est majoritaire.

Donc, pour en revenir à notre bouillon de culture, prenez alors une pincée de talents, de préférence issue de la diversité. Dans un grand bol, mélangez âge et compétences. Prenez le temps de les entendre, de conjuguer les avis, leur enthousiasme, mais aussi leurs craintes. Développez des scénarios, envisagez autant de réponses qu’il y a de questions.

Et enfin, voyez-les, non pas comme des exécutants, mais comme de futurs ambassadeurs.


Françoise Mommens

Consultante senior en intelligence de marché


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