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  • Photo du rédacteurFrançoise Mommens

Séparer le blanc des couleurs

Beaucoup de dirigeants pensent que la résilience ou l’avenir de leur entreprise passe par l’innovation. Et pourtant, bon nombre de PME québécoises n’ont fait aucun investissement en ce sens dans la dernière année.

Malgré tout, sur le terrain ou dans les médias, nous constatons que selon notre interlocuteur, nous n’avons pas toutes et tous la même définition des choses.


Séparer le blanc et les couleurs


Il faut donc rester vigilant et se demander si l’on est en présence d’une réelle innovation ou bien d’un buzz pour mousser l’image de marque?

Pour commencer, posons-nous quelques questions :

· peut-on parler d’innovation en présence de sushis de forme carrée?

· et les faux cils en poils de vison?

· les muffins au camembert, alors?

· etc.

Et pourtant, tous ces produits ont affirmé être « innovants »! Ce petit mot-clé est utilisé tout le temps et partout, à tel point qu’il ne veut presque plus rien dire. Dans cette course au superlatif, où l’on se gargarise d’intelligence artificielle, de transformation numérique et de réalité virtuelle, comme tirer son épingle du jeu?


LA recette infaillible?


Pour innover, plusieurs grands cabinets, comme McKinsey ou Accenture (pour ne pas les nommer), proposent des recettes dites souvent « miracle ». Ils conseillent, les uns, la création d’un Lab, la mise en place de processus d’idéation, et les autres la nomination d’un CIO (Chief Innovation Officer) et l’implantation d’une cellule de veille pour capter les signaux faibles, etc.

Mais, ces processus ne s’appliquent que très difficilement dans de petites structures. Vous savez, cette petite entreprise qui possède tout au plus 20 employés, ou la réceptionniste est également la personne responsable de la revue de presse et de l’approvisionnement de la petite cuisine (expérience vécue).

Et si l’on se réfère au bulletin 'Science, technologie et innovation' publié par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), en 2019, la quasi-totalité (99,8 %) des PME québécoises était des entreprises de moins de 500 employés (99,8%), et plus de la moitié (53 %) comptaient moins de 5 employés.


Alors, oui, il se peut fort bien que malgré toute l’aide et la multiplication des mesures incitatives visant à encourager l’innovation, les PME continuent néanmoins de se heurter à de nombreux obstacles. Que ce soit par manque de moyens, de temps, de main d’œuvre spécialisée, les petites PME et TPE ont bien du mal à investir dans la recherche et le développement (R&D).


En tant que consultants, notre rôle est donc de les écouter, de les accompagner dans leurs réflexions, de participer à l’intelligence collective au travers d’une collaboration positive. La formation et un soutien adéquat facilitent l’appropriation et l'exploitation de nouvelles idées, de nouvelles méthodes de travail…

Ensemble, cette collaboration permet bien souvent de regarder le monde d’un œil neuf, de façon à permettre d’envisager de nouvelles possibilités, de nouvelles avenues.


Françoise Mommens

Spécialiste en intelligence de marché

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